Le vent souffle sur la cité angevine, les températures ont chuté et le ciel est gris. C'est officiel, l'hiver arrive, comme dirait Jon Snow. Finis les apérol-spritz en terrasse en mode Sex & the City. Adieu barbecs, bonjour raclette.
Voilà, je vais bientôt pouvoir sortir le pyjama en pilou, le peignoir moumoute et commencer à hiberner sous la couette en sirotant des chocolats chauds.
Quoi de neuf dans ma vie de Popo ? Je voudrais tant vous dire "Oh, vous savez, la routine" mais c'est pas le genre de la maison. Festival des Accroche-Cœurs, week-end champêtre, séances footing, il s'en passe des choses... Accessoirement, un étudiant encore ivre de sa soirée d'intégration m'a vomi sur les chaussures dans le bus à 7 heures 30 ce vendredi. #viedemerde
Hier, Frénégonde étant dans les parages, je l'ai invitée à dîner dans ma modeste demeure. Il faut savoir que Madame la Baronne a des principes bien arrêtés : le vin, ça se boit dans un godet à vin et jamais au grand jamais dans des verres Duralex (marque déposée). Et comme elle savait que je n'avais pas ça en stock (la honte, oui, flagellez-moi de vos reproches) elle s'est dévouée pour apporter deux verres à pied.
Qu'elle tenait à la main.
Dans les rues d'Angers.
A la vue du tout-venant (et de la maréchaussée qui passait par-là).
Mes copines sont formidables.
Pour sa venue, j'ai mis les plats dans les grands et lui ai concocté un repas aux petits oignons. Je me suis prise pour Philippe Etchebest le temps d'une soirée et me suis lancée dans la réalisation d'un poulet sauté aux noix de cajou et d'un riz cantonais. Bon, quand je m'aventure en cuisine, c'est Bridget puissance 1000 : il y en a partout, le sachet de sucre s'ouvre par le fond, je pète les couteaux, je me brûle les doigts et j'oublie d'allumer le four. Finalement, l'appartement n'a pas explosé et le résultat était fort bon (dixit Frénégonde, et quand c'est dégueu elle le dit aussi parce que c'est une femme honnête et franche voyez-vous).
Lorsque nous fûmes à sec, nous avons décidé de partir chez Frénégonde pour le digestif (oui, certains font la tournée des bars, nous, nous faisons la tournée des apparts, c'est un nouveau concept en train d'être breveté). Soirée canapé-pop-corn devant le film Anaconda (qui ne me laissera pas un souvenir impérissable parce que c'est un peu une bouse cinématographique, n'ayons pas peur des mots) et devant le début de la saison 1 de Walking Dead (quand l'histoire était encore prometteuse, R.I.P mon ex-série préférée n° 2).
En parlant de chefs-d'œuvre de la télévision, permettez que je fasse une petite parenthèse sur l'épisode de l'Amour est dans le Pré de lundi dernier.
Un festival cette semaine.
Entre la pauvre candidate qui se fait jeter comme une malpropre par son agriculteur, la parisienne indisposée par les vapeurs de fumier ("Oh mais ça pue les vaches"), et celui qui pour séduire ses belles lance une partie de RUMMIKUB, je ne savais plus où donner de la tête. Mais la palme revient à Daniel dont les envolées lyriques m'ont laissée pantoise :
"Moi, tous les matins, mon lit ça fait un chapiteau."
Certes.
"Ben oui, ça fait deux ans que j'ai pas tapé dans la motte."
En plein repas de famille.
AU SE-COURS.
Et moi qui croyais que je n'étais pas sortable.
Suis hyper civilisée en fait.
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