Je ne saurais trouver les mots pour qualifier l'allégresse qui est la mienne à cet instant précis. Car pendant que vous vous doriez la pastille sur les plages de sable fin, je suais sang et eau pour assurer la permanence de mon service. Je n'attends là aucun éloge pour me féliciter de mon profond dévouement. C'est le boulot, c'est la vie, c'est comme ça. C'est néanmoins avec grand plaisir (et non sans un certain sadisme, il faut bien le dire) que je vous informe que c'est à présent à mon tour de prendre la route des vacances (d'été, oui, au mois d'octobre, parfaitement).
Dans le choix de mes potentielles destinations, le Portugal s'est rapidement imposé. L'inspiration m'est venue grâce à ma copine Fanfan qui, ayant pris en épousailles un lusitanien, est elle-même imprégnée de la culture portugaise. Que de belles soirées avons-nous passé à déguster du bacalhau et à siroter du Porto en écoutant le beau-papa chantonner des airs de fado traditionnel.
Ayant par ailleurs depuis peu cessé d'assimiler la pratique du sport à de l'auto-torture, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers un séjour randonnée dans la région de Lisbonne avec l'UCPA.
Ah, le Portugal... Le quartier du Bairro Alto et ses rues pavées m'appelaient. Je prévoyais d'inonder Instagram des plus beaux clichés du mythique tramway jaune canari, ou des pâtisseries pasteis de natas saupoudrées de cannelle. Je me voyais déjà tomber en admiration devant la beauté des paysages du Parc Naturel de Sintra et devant Pedro, le séduisant (et surtout imaginaire) guide autochtone que j'allais impressionner avec ma maîtrise du chapitre 1 de mon manuel "Le portugais en 40 leçons".
La malchance s'est abattue sur moi comme la misère sur le pauvre monde lorsque j'ai reçu la nouvelle : point de Portugal pour moi, le voyage était annulé, faute de participants. Si grande fut ma déception. Etant une tragédienne grecque à mes heures perdues, ça a pris des proportions considérables. Je me croyais condamnée ad vitam aeternam à la solitude, à pleurer en écoutant "Pour ne pas vivre seule" de Dalida, entourée de mes trente chats, puisque de toutes façons, même pour partir une semaine en vacances, PERSONNE ne voulait venir avec moi.
Le coup de blues a duré 2 heures, parce que comme le dit si bien ma Wonder-Maman, "Ma fille, dans la vie, il faut savoir RE-BON-DIR". Alors j'ai regardé dans la liste des autres séjours disponibles à mes dates, et force était de constater qu'il n'y avait pas grand chose d'intéressant. Esprit de contradiction oblige, je voulais aller au PORTUGAL moi, pas en Sicile ou je ne sais où. La morue ou rien !! Et puis je me suis dit que si je ne partais pas, j'allais devoir passer ma toute première semaine de vacances depuis un an en SARTHE.
Et oui...
D'un coup d'un seul, j'ai revu ma copie, j'ai mis en sourdine mes états d'âme, et je me suis décidée.
Et oui...
D'un coup d'un seul, j'ai revu ma copie, j'ai mis en sourdine mes états d'âme, et je me suis décidée.
Me voilà donc en partance pour Lacanau Océan. Certes, ce n'est pas aussi dépaysant que la péninsule ibérique, mais pour moi, tout ce qui est en dessous de la Loire, c'est un peu les tropiques.
Intitulé du séjour (tenez-vous bien) :
Voilà. J'ignore dans quoi je me suis encore embarquée.
Moi qui ne cesse de répéter qu'il faut savoir sortir de sa zone de confort, je vais être servie (surtout quand je vais devoir défier les lois de la gravité pour soulever mon postérieur et faire passer ma jambe par dessus ma monture).
En plus de me prendre pour Alexandra Ledermann, je pourrai participer aux diverses activités qui sont proposées : beach-volley, tennis, golf, piscine,bar, plage...
Intitulé du séjour (tenez-vous bien) :
"Stage d'équitation dans un centre UCPA."
Voilà. J'ignore dans quoi je me suis encore embarquée.
Moi qui ne cesse de répéter qu'il faut savoir sortir de sa zone de confort, je vais être servie (surtout quand je vais devoir défier les lois de la gravité pour soulever mon postérieur et faire passer ma jambe par dessus ma monture).
En plus de me prendre pour Alexandra Ledermann, je pourrai participer aux diverses activités qui sont proposées : beach-volley, tennis, golf, piscine,
"Les centres UCPA, tu verras, c'est le Club Med des célibataires sportifs", qu'on m'a dit.
Et beh.
Ça promet.
Mon entourage évoque déjà mes potentielles rencontres avec les surfeurs du coin. Moi tout ça me fait surtout penser à la scène des "Bronzés", premier du nom, où la joyeuse bande ondule du fessier en chantant "Y a du soleil et des nanas"...
Grosse poilade en perspective.
Et beh.
Ça promet.
Mon entourage évoque déjà mes potentielles rencontres avec les surfeurs du coin. Moi tout ça me fait surtout penser à la scène des "Bronzés", premier du nom, où la joyeuse bande ondule du fessier en chantant "Y a du soleil et des nanas"...
Grosse poilade en perspective.
Je me ferai bien évidemment un plaisir de vous conter ici mes péripéties (depuis le temps que je vous en cause, de ces fichues vacances !!!).
Popo, "on the route encore", Lacanau Océan, me voici !
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