Dans l'article précédent, je vous faisais part de l'ascenseur émotionnel vécu depuis la rentrée 2019. Il est temps d'en évoquer le côté le plus sympa : la version touriste. Il ne s'agissait pas là de fainéanter, après tout, je m'étais engagée dans un dur labeur. Mais l'occasion de découvrir la capitale était trop belle. Par curiosité, bien sûr, mais aussi pour rompre avec ma mentalité de provinciale étroite d'esprit convaincue que Paris c'est tout pourri, ça sent pas bon et les gens sont mal aimables.
Alors, lorsque le temps libre le permettait, je partais de l'hôtel, toute seule ou avec les copines pour assouvir mes envies de découvertes. Etant logée dans le 3ème arrondissement, j'ai troqué plusieurs fois mes chaussures de ville contre des baskets pour aller faire mon tour du plateau de Monopoly.
En baguenaudant donc le long de la rue Réaumur, on peut s'extasier devant l'ancien Palais de la Bourse, et surtout devant le Palais Garnier, qui est un petit bijou à regarder, surtout lorsque le soleil est couchant.
En continuant boulevard des Capucines, on peut faire le tour de l'Eglise de la Madeleine. Honte à moi, ma seule référence culturelle relative à ce lieu, c'est la sépulture de Johnny. Ma crédibilité vient de prendre une sacré claque.
Ensuite, arrivée au Village Royal (rien que ça), petit passage qui abrite des boutiques au marchandises qui doivent probablement coûter plusieurs fois mon loyer. C'est amusant à voir une fois, mais cette débauche de luxe ne me fait pas rêver. En revanche, j'ai craqué pour le petit ourson installé là pour les fêtes de Noël.
Arrivée à la Place de la Concorde. C'est joli, mais quel vacarme. De manière générale, les rues sont bruyantes, et dès le petit matin : les klaxons vous agacent les tympans, et l'impatience des conducteurs de voitures, de vélos, de trottinette est palpable, chacun ayant l'air de détester l'autre. C'est une agression permanente, et pourtant, j'habite en ville.
Petite accalmie en passant par le jardin des Tuileries. Les lieux sont animés et ça sent les crêpes. En hiver, la traversée de la fête foraine est à faire : les éclairages de nuit sont chouettes, on se laisse porter par l'esprit de Noël, et il y a de la bouffe partout.
Bien sûr, il y a les incontournables.
Le palais du Louvres, qu'on ne présente plus, mais dont l'immensité ne peut laisser indifférent.
La Tour Eiffel, notre si belle Dame de Fer. Je m'extasie à chaque fois que je la vois dans le paysage, et c'était presque un devoir d'aller faire un selfie (raté) sur la place du Trocadéro.
Les Champs-Elysées. Alors là, bonjour la frime et le café mocha à 12 balles. Bref, j'ai pas aimé.
A force de me promener, j'ai pris mes repères dans la ville. J'ai commencé à bien gérer les trajets en métro et à me lancer dans des sprints mémorables pour attraper une rame sur le point de se fermer.
En province, on aime bien dire du mal des Parisiens. On leur reproche de faire la tronche, de pousser, de râler, d'être trop pressés, trop ceci, pas assez cela. C'est de bonne guerre.
Et bien j'ai compris une chose : quand on vit la vraie vie là-bas, pas celles des visiteurs occasionnels, non, non, la vie contrainte par les impératifs professionnels et les horaires, et bien on fait la même chose. On râle et on pousse les gens qui n'avancent pas.
Et bien j'ai compris une chose : quand on vit la vraie vie là-bas, pas celles des visiteurs occasionnels, non, non, la vie contrainte par les impératifs professionnels et les horaires, et bien on fait la même chose. On râle et on pousse les gens qui n'avancent pas.
Mais de tous ces tours et détours d'une rive à l'autre de la Seine, ce que j'ai préféré, c'est Montmartre. Je m'y étais déjà rendue par le passé, poussée par ma passion pour Dalida, qui m'avait menée jusqu'à la rue d'Orchampt et au cimetière de Montmartre.
C'est encore une fois mon italio-égyptienne préférée qui m'a menée dans le 18ème, puisqu'une fresque à son effigie avait été peinte sur un mur, à côté d'une autre fresque d'Edith Piaf. Œuvres temporaires, il était hors de question que je rate ça :
Montmartre c'est aussi le Sacré-Coeur, bien sûr, mais également les petites rues pavées casse-gu**le, la place du Tertre et ses artistes et ses petits restaurants en terrasse.













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